Les 5 et 6 G arts interviewent le chanteur du groupe « The Feather »
Après le concert du groupe « The Feather » le vendredi 27 janvier, les élèves de l’option Garts ont interviewé le chanteur du groupe dans le cadre de leur cours d’Art d’expression.
Ils vous proposent d’en prendre connaissance :
-« The Feather » Pourquoi ce nom de groupe ?
« On s’appelle « The Feather », ce qui veut dire « la plume » en anglais. On a choisi ce titre car nous trouvons que c’est une image cinématographique et poétique. De plus, cela colle avec des musiques de film qu’on essaye d’insuffler à nos chansons. »
-A quel genre musical vous rattachez-vous ?
« On a tous des influences différentes, que ce soit du rock, ou du hip-hop. Nous écoutons également beaucoup de musique classique et de musiques de film. C’est peut-être pour cela que l’on a une autre originalité par rapport aux autres groupes de rock. »
-Depuis quand faites-vous de la musique ensemble ?
« Notre groupe existe depuis plus ou moins trois ans, mais nous jouons tous dans des autres groupes différents. Cela fait 10 ans que je fais de la musique avec Maxime, le guitariste, mais pas au sein de ce projet-ci. »
-Comment votre groupe s’est-il formé ?
« Moi je joue dans un autre groupe, Dan San, et j’avais envie de faire des chansons de mon côté pour pouvoir composer moi-même mes chansons. Mais pour cela, j’ai dû faire appel à un bassiste, un guitariste, un batteur et également à une claviériste qui chante aussi, mais qui ne vient pas aux reproductions dans les écoles. J’ai fait appel à ces musiciens pour qu’ils m’accompagnent dans les chansons que j’ai écrites à la maison et car il n’est pas possible de jouer plusieurs instruments en même temps sur scène. »
-Avez-vous pris des cours de musique pendant votre enfance ?
« Nous sommes des musiciens autodidactes, nous avons vraiment appris la musique par nous-même.
Le but était de passer du temps avec nos instruments à la maison ; c’est comme ça qu’on apprend le mieux la musique. »
-Savez-vous vivre de la musique ?
« On arrive à en vivre ; maintenant, par choix, certains d’entre nous ont ce qu’on appelle le statut d’artiste qui est une protection par l’état de certains intermittents de spectacle et donc ça nous permet de pouvoir avoir un revenu garanti tous les mois et de pouvoir faire des concerts. Et on a des contrats en plus, c’est pour ça qu’on arrive à vivre de notre musique grâce au statut d’artiste, mais certains ont d’autres boulots. »
-Quelle est la chanson qui vous touche le plus ?
« L’avant dernière, la plus percussive, heard and know, celle ou vous avez tapé dans les mains. Celle-là je l’ai bien aimée car une certaine énergie s’en dégage. Notre album est très calme au final. Ce n’est pas un album très énergique, c’est de la musique assez posée, alors que cette chanson ci réveille un peu. Quand on fait des concerts la veille, on est fatigué, et cette chanson a pour tendance de nous réveiller. »
-Quelles sont vos sources d’inspiration par rapport à la musique et aux textes ?
« Par rapport aux textes, c’est vraiment la vie de tous les jours, les rencontres, la famille, … C’est plutôt moi qui écris les textes, j’écris plutôt des choses personnelles (des ruptures , moments forts ), dont j’ai besoin de parler dans les chansons. Et la musique, c’est toutes les musiques qu’on écoute. Etant donné qu’on est autodidacte, notre musique à nous, ce sont les groupes que l’on écoute. Moi j’ai l’habitude d’écouter 1 à 3 disques par jour, il y a de la musique tout le temps à la maison : quand je suis dans mon bain, quand je suis dans le salon… Le fait de se nourrir de beaucoup de musique, d’écouter plein, plein de trucs et d’essayer de trouver ce qui nous plait le plus, de faire le tri et être curieux. »
-Comment avez-vous trouvé votre public et votre représentation d’aujourd’hui ?
« C’était très agréable, très chouette, le public a bien participé. Ce qui était dommage c’est que les lumières étaient éteintes et donc je ne vous voyais pas très bien dans les yeux et ça, ça m’a manqué. Mais ce n’est pas grave, au final, c’était un bon moment. »
-Comment vous êtes-vous fait connaître ?
« Grâce à tout ce qui est médias, presse écrite, presse radio. Malgré la présence d’internet, la radio reste très importante, elle permet de se faire connaître. On voit bien la différence, aux festivals : les gens viennent plus vite voir tes concerts quand tu passes à la radio, c’est super important. La télé joue aussi un rôle important. Tous ces médias-là, il faut donc une équipe derrière nous. »