Les 5 et 6 Garts présentent et interviewent le groupe O’Steam

Présentation du groupe et avis

Ce vendredi 19 janvier, nous avons eu l’occasion de rencontrer le groupe O’STEAM. Ce groupe s’inspire de la musique celtique et la rend plus rock grâce aux technologies d’aujourd’hui. Pour expliquer sa démarche, il a créé le fruitetlégumator qui consiste à utiliser des carottes et des bananes, de les relier à un ordinateur programmé pour émettre le son d’un piano lorsqu’on les touche.

Leur univers est plutôt fantastique et inhabituel pour beaucoup. Le groupe le qualifie de rétro-futuriste.

Bien que les avis soient assez mitigés, nous pensons que le groupe de musique O’STEAM est plus adapté au premier degré de notre école car celui-ci est plus sensible aux nouvelles technologies. Mais la musique a quand même plu à de nombreux élèves, le mélange rock et celtique était plutôt original et novateur. De plus, certains élèves ont pu faire partie du spectacle en montant sur scène avec les musiciens pour devenir de véritables instruments de musique humains : le spectacle n’en était que plus dynamique. Malheureusement, quelques élèves ne pouvaient pas voir ce qu’il se passait sur scène malgré l’écran de projection. Certains ont eu du mal à croire au fruitetlégumator et pensaient que c’était truqué. Nous pouvons vous certifier que cet instrument était bien directement connecté après avoir questionné ceux qui l’ont testé.

Nous avons passé un très bon moment avec ce groupe créatif et sympathique.

Interview du groupe O’STEAM après son concert vendredi 19/01/18.

 

  1. D’où vient le nom de votre groupe ?

Ha. O’STEAM, en fait, c’est dans la patronymie celtique, les Max ce sont les fils de, les O’ ce sont les petits fils de. Et donc ici comme je l’avais expliqué pour le concert, nous sommes un peu dans un contexte futuriste, nous prenons de vieux instruments traditionnels, on les électrifie, et nous les mettons au goût du jour, voir au goût des toutes nouvelles technologies, et donc voilà, c’était un peu un clin d’œil au rétro futurisme de Jules Verne etc… Nous sommes un peu des petits-fils de la machine à vapeur.

  1. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Je travaillais avec Nicolas il y a une quinzaine d’années, sur le projet qui s’appelait TURLUTURSU, on a eu différents projets ensemble, je travaillais avec Damien dans un autre projet qui s’appelle « Mademoiselle Chic », un projet de chansons françaises. J’ai eu l’idée du projet de ce groupe ci, donc voilà, j’ai un peu contacté les gens que je connaissais, et en fait on a travaillé avec trois autres batteurs, qui ne me semblaient pas convenir au projet, puis on m’a conseillé Ludo, que je ne connaissais pas du tout, on l’ appelé, et voilà, le groupe a commencé comme ça.

  1. Quand avez-vous commencé à faire de la musique ?

 (Bassiste) Je devais avoir 10ans, à  l’académie de musique. J’ai fait du solfège, puis un petit peu de guitare.

(Accordéoniste) En revanche, nous venons tous d’endroits différents, et Nico est le seul qui a fait de la musique à l’école. Nous sommes tous autodidactes.

  1. La musique est-elle une passion ou un métier ?

Les deux. On a la chance d’avoir un métier qui est notre passion.

  1. Pourquoi avez-vous choisis ce style de musique ?

En fait, on joue pleins de styles différents, dans différents projets, et ici il y a un petit côté rock progressif, qui est une musique qu’on connaît un peu bien tous, et je sais que Damien est un spécialiste de la musique celtique. C’est une musique comme je disais avant, que tout le monde connaît un peu sans le savoir, donc c’est un peu accrocheur. C’est rare d’avoir des gens allergiques à la musique celtique, en tout cas, sur un court terme comme ici.

  1. Etes-vous inspirés de chanteurs, groupes actuel ?

Je dois avouer que ce n’est pas mon cheval de bataille, j’ai des enfants de votre âge donc j’écoute pas mal de musiques classiques mais eux même sont tournés vers d’autres styles de musiques spécifiques et donc on n’écoute pas beaucoup la radio.

  1. Comment vous est venue l’idée du fruitetlégumator ?

J’ai imaginé ce projet pour les jeunesses musicales. Je l’ai inventé afin d’expliquer notre démarche rétro-futuriste à la fois très ancienne sur la musique celtique et à la fois très moderne par l’utilisation de toutes nouvelles technologies. On cherchait à l’illustrer de manière interactive avec les participants des classes. Je l’ai réalisé avec un ami ingénieur qui m’a aidé à le mettre en place. C’est programmé avec des capteurs de pressions. Ce n’est pas obligatoire que ce soit des légumes, tout est conducteur.

  1. Votre musique a-t-elle un but scientifique ?

Oui, c’est un peu le principe de l’animation, elle sert vraiment a visé là. Pendant le spectacle on ne développe pas ce côté mais on a parfois des questions très scientifiques auxquelles on est en mesure d’y répondre évidemment.

  1. Comment voyez-vous l’avenir de votre groupe ? Quels sont vos projets ?

Le plus possible de retombées évidemment ! La musique instrumentale, comme on fait principalement, il n’y a qu’une seule radio nationale qui puisse en placer une c’est la Première, on ne nous entendra quasi jamais sur les radios commerciales. Pour se faire connaitre au sein de la Belgique notre réseau est vraiment basé sur les centres culturels. Nous avons eu une tournée récemment donc c’est-à-dire qu’on a  joué 10 fois en un mois dans 10 d’entre eux. On s’est produit dans pas mal de festivals en espérant encore pouvoir s’y reproduire cet été. L’avenir commerciale en Belgique avec ce genre de musiques n’est pas évident… En espérant jouer dans des lieux spécifiques. On joue déjà beaucoup à l’étranger.

Les élèves de 5-6 G arts

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